L’homme peut espérer limiter les émissions grâce au progrès technologique : par exemple avec des moteurs qui consomment moins d’énergie pour la même puissance déployée, avec des procédés d’isolation plus efficaces (parfois en revisitant des techniques ancestrales). Mais la masse des émissions humaines est telle, qui déstabilise le climat dans des proportions si importantes, que la technologie seule ne nous permettra pas de ralentir le phénomène. D’autant que pour chaque avancée technologique l’homme a tendance à augmenter le nombre de machines, augmenter les fonctions de chaque machine, tant et si bien que le gain en termes de diminution des ges (gaz à effet de serre) en est réduit. En matière de climat, la technologie n’est pas la magie.
L’homme peut limiter ses émissions de ges en organisant autrement la société. Le co-voiturage, le développement des transports en commun, l’essor du vélo sont de bons exemples. On pourrait aussi parler du « manger bio et local » qui, occasionnant moins d’utilisation de pesticides et d’engrais chimiques, moins de transport, va dans le bon sens. De même avec les ressourceries, etc.
Enfin, et c’est le plus délicat, quoiqu’un grand nombre de personnes le comprennent et le demandent : par la sobriété. C’est évidemment difficile. Quand d’aucuns, dans les sociétés occidentales, se sont habitués à l’abondance, au tout jetable, au « sans limite », dur dur de revenir en arrière ! Et pourtant tout adulte sait que la vie a des limites (de temps, d’énergie…), comprend intuitivement la nécessité de prendre en compte des limites de la planète. C’est le contraire qui surprend et qui inquiète.
Voici une conférence TED à Tours sur la sobriété, tenu par Gaël Giraud. Voir sur Youtube.
Maintenant il faut s’y mettre ! On ne peut plus « laisser couler » comme si de rien n’était, même si nous ne sommes pas individuellement les principaux responsables de la situation.
Ici, deux chemins se présentent : s’en remettre totalement à l’initiative individuelle ou construire une organisation collective. Imaginez une société où il n’y aurait pas d’obligation de s’arrêter au stop ou au feu. Où ce serait laissé au choix de chacun. Ou encore de respecter autrui, ou pas…
Chacun peut comprendre que l’instauration de règles, la mise en place d’une organisation collective peut s’avérer essentielle dans certains domaines.
Il en va de même pour la sobriété. Si nous devons décider chacun dans notre coin de nous priver de ceci ou cela, nous ne sommes pas rendus ! La sobriété doit être, certes, recommandée, expliquée, encouragée, mais elle doit aussi être organisée. Par voie réglementaire pour l’essentiel, en interdisant (progressivement de préférence) tout ce qui est très polluant, mais aussi par la fiscalité ou le « signal-prix » qui sont une bonne façon d’inciter et d’orienter la consommation vers ce qui est bon pour nous tous. Evidemment organiser c’est aussi prévoir les conséquences des changements et prévoir parfois des compensations et des alternatives. L’on peut penser ici à la voiture individuelle et au besoin de se déplacer. Nous y reviendrons…
Il s’agit de proposer une véritable alternative à la voiture individuelle, qui n’existe pas aujourd’hui sur notre territoire. La Navett_e3 c’est du transport collectif à la demande en temps réel.
La Navett_e3 modernisent les dispositifs de transport à la demande, cf. " Filor/Flexo " et depuis peu " Allobus" (territoire rouennais).
La Navett_e3 proposent de réaliser un bond technologique avec l’utilisation du numérique (web/smartphone) et une gestion en temps réel de la prise en charge et de la dépose. Ainsi, la Navett_e3 :
Coût : la mise en route d’un tel système demande un financement public pour :
Le juste prix doit être un prix avantageux par rapport au coût de la voiture individuelle – donc incitatif – mais logiquement supérieur à celui du bus. Ce qui n’empêche pas de conserver une politique tarifaire solidaire comme sur l’ensemble du réseaux (jeunes, seniors, handicap…).
Il s’agit de participer au grand chantier de l’isolation thermique des bâtiments, gros consommateurs d’énergie, en mettant en place des actions « exemplaires ».
L‘approche est tournée prioritairement vers les personnes les plus en difficultés
➢ L’exemplarité signifie :
➢ L’action concerne les particuliers. Il s’agit d’accompagner un quartier dans sa transformation pour une isolation performante dans le contexte de :
L’esprit de l’action : collective, solidaire, cette action permettra de créer ou recréer des liens sociaux dans le quartier. Elle vise également à créer une émulation. L’action devra s’inscrire dans le temps.
Il s’agit de faire passer un message à « contenu climatique » auprès d’un territoire ou d’une population ciblée. Aller vers, à la rencontre, engager un débat, animer des discussions dans le but de faciliter l’action dans tout ce qui touche à la lutte contre le dérèglement climatique.
Monter une campagne de communication pour que la place du vélo et sa légitimité dans l’espace public soient davantage reconnues.
Animer au plan local le débat sur la transition des transports avec des associations proches des gilets jaunes, des syndicats, afin de lister et de travailler sur les verrous.
L’approche pédagogique consistera en un travail d’écoute et de démarche de projet. Quelle organisation idéale ? Quelles revendications ? Quelles exigences pour quelles évolutions ?
Le but de l’intervention de l’association est de :
Il s’agit d’un ensemble d’actions réalisées sous forme d’appels, de rapprochements avec des
partenaires, de communiqués de presse etc.
Il s’agit de podcast (un podcast est un contenu audio-numérique que l’on peut écouter n’importe où, n’importe quand, grâce à différentes plateformes) sur le thème de l’autonomie alimentaire
Les podcasts seront disponibles sur toutes les plateformes de streaming (Spotify, Apple Podcasts, Google Podcasts, Overcast, Castbox, Pocket Casts, et bien d’autres encore…) ainsi que sur la chaîne YouTube de l’association
Il s’agit d’un groupe de réflexion sur la transition climatique et énergétique.
? Et si nous tentions, au-delà des petits gestes (tri des déchets, consommer moins de viande, prendre
son vélo…), au demeurant importants bien sûr, d’apporter notre contribution à cette affaire-là ? Et
si pour cela nous ne restions pas seuls ?
Alternatiba est une organisation nationale d’origine basque. Elle a trouvé un écho particulier chez les jeunes. « Alternatiba est étroitement associé à ANV (Action Non-Violente) qui met en place des actions de désobéissance civile non-violentes, notamment contre des banques qui financent l’extraction d’énergies fossiles. » (cf. le site internet de Rouen). La branche rouennaise est très dynamique et œuvre régulièrement pour le rassemblement de l’ensemble des associations rouennaises et normandes de défense de l’environnement. Alternatiba – Mouvement pour le climat et la justice sociale
La BASE est un lieu associatif situé à Rouen, lutant pour une transition vers une société juste et durable. La BASE à Rouen. – Action social et écologique (ouvaton.org)
Puissante et populaire association pour la sauvegarde des terres agricoles, soit contre l’artificialisation des sols. A montré son efficacité à Mont Saint Aignan en empêchant l’installation d’un magasin Décathlon sur les terres de la ferme des Bouillons. Depuis, elle s’est investie pour empêcher un vaste programme immobilier à Bonsecours. Et tout récemment, elle a été à la manœuvre pour la sauvegarde de la forêt du Madrillet.
L’association CHENE – Centre d’Hébergement et d’Etude sur la Nature et l’Environnement – agit depuis 1980 pour le respect et la défense de la faune sauvage. Ce nom a été donné en écho au chêne millénaire d’Allouville-Bellefosse, arbre patrimoine, situé à 2km de l’association. C’est une association loi 1901, agréée au titre de l’article L141-1 du code de l’environnement et membre fondateur de la fédération France Nature Environnement de Normandie. Leur site
Restent un échelon qui compte, même si aujourd’hui la communauté de communes ou agglo ou métropole est devenu l’échelon le plus adapté.
Comité pour les transports en commun. Des spécialistes du réseau de transport. CPTC – Comité Pour les Transports en Commun dans l’agglomération rouennaise. (cptcrouen.com)
Une association sœur axée sur la lutte contre le réchauffement climatique. Organise cafés climat, conférences, s’associe à différentes actions comme la lutte contre le contournement est/A133-134, s’est investie dans le PCAET (Plan climat-air-énergie territorial) … Effet de serre toi-même ! (effetdeserretoimeme.fr)
La branche normande de France Nature Environnement. Regroupe une trentaine d’associations, pour la plupart axées sur la défense de la nature et d’un territoire précis. Une référence.
L’atelier Guidoline est un lieu pour réparer et apprendre à réparer soit-même son vélo. Tous les outils nécessaires à la réparation de votre vélo sont mis à votre disposition. Leur site
Voir son « Projet régional de développement durable ». Fête les 40 ans de l’association CHENE.
Partager la rue, apaiser la ville. Une asso présente en France et en Suisse, avec une branche rouennaise. A découvrir. Leur site
Société des amis de la bicyclette en Normandie. Sabine est une association axée sur l’essor du vélo, essentiellement en ville. Développement de pistes cyclables, sécurité, foire aux vélos… SABINE – l’asso vélo de Rouen et sa Métropole (sabinerouenvelo.org)
(ou « Les limites de la croissance ») par le club de Rome.
Gro Harlem Brundtland, Première Ministre de la Norvège, écrit la définition officielle du Développement Durable dans son rapport « Notre avenir à tous » (Our common future) remis à l'ONU
Constitution du GIEC (Groupe Intergouvernemental sur l’Evolution du Climat). 2500 experts.
Le GIEC publie sont premier rapport.
Premier sommet de la Terre à Rio.
Le GIEC publie sont deuxième rapport.
signature du Protocole de Kyoto.
Le GIEC publie sont troisième rapport.
Le GIEC publie sont quatrième rapport.
Le GIEC publie sont cinquième rapport.
La signature de l'accord de Paris.
Le GIEC publie son sixième rapport.
La préservation de la nature, le besoin de sécurité, la force de la science et de la vérité : ces biens universels et vitaux créent naturellement une dynamique favorable à une mobilisation mondiale.
Le besoin de justice chez l’être humain se retrouve ici. Il est indispensable de considérer les émissions par habitant et non par pays. On se rend compte alors que l’Afrique n’a aucune responsabilité concernant le dérèglement climatique, au contraire des Etats-Unis, très impliqués. Les pays en plein développement comme la Chine revendiquent le droit de pouvoir émettre autant que les pays « riches », et comment le leur dénier ? Ce n’est pas pour autant qu’ils ne se soucient de l’avenir du climat.
Chaque pays possède sa propre culture, ses façons d’agir et de réagir. Entre un Indien, un Norvégien et un Américain, les différences sont nombreuses. e rapport à la nature, à l’espace, à l’économie, la place de l’individu et de la collectivité, l’habitat, l’alimentation, la mobilité… Face au dérèglement climatique et à la mobilisation de l’opinion mondiale, adoptons une attitude de confiance envers chaque peuple, et sachons observer finement.
Le monde est interconnecté comme jamais. A partir du moment où de grands pays ou de grands blocs comme l’Union Européenne ont commencé – depuis la fin des années 1990 – à prendre en compte les questions environnementales, le reste du monde n’en reste pas indemne.